je deteste !

Alors qu’elles sont en route pour les Gay Games de Tokyo, les Crevettes Pailletées ratent leur correspondance et se retrouvent coincées au fin fond de la Russie, dans une région particulièrement homophobe…

Août 1970, en pleine période yéyé. Comme chaque année, le milliardaire Claude Tranchant et sa femme Eliane ont invité le gratin du show-business dans leur somptueuse villa tropézienne. Rien ne semble pouvoir gâcher les festivités, si ce n'est l'inquiétant sabotage de la décapotable du couple. Persuadé d'être victime d'une tentative de meurtre, Tranchant fait appel à son ami Chirac pour bénéficier des services du meilleur flic de Paris. Mais au coeur de l'été, seul le commissaire Boulin, à quelques semaines de la retraite, est disponible. Aussi arrogant qu'incompétent, c'est avec des méthodes toutes personnelles que le policier va se lancer sur les traces du trouble-fête.

Je n'aurai jamais choisi d'aller voir ce film, mais il fallait trouver un film qui convienne aux enfants. Dans le genre, j'ai quand même passé de bons moments. Les personnages sont truculents, caricaturaux à souhait, me rappelant les grandes heures de Louis De Funès pendant mon enfance toute indulgente. Mais ... mais ... mais ... On n'est pas sensé suivre une enquête policière ? L'intrigue est totalement nulle et sans intérêt. Tout ça pour ça ? Ca donne vraiment l'impression d'un film pas réfléchi une seconde.

14 juillet 2021 en salle / 1h 31min / Comédie
De Nicolas Benamou
Par Christian Clavier, Jean-François Halin
Avec Christian Clavier, Benoît Poelvoorde, Thierry Lhermitte

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.

Je suis stupéfait d'être quasi le seul à avoir détesté ce film. Je trouvais que Dupontel avait gagné en maturité sur ses précédents films, ici tout est balayé dans un film bien démago, mais surtout au scénario écrit au lance-pierre avec des personnages expédiés (mention particulière pour l'insupportable aveugle dont on se demande encore l'utilité). 

21 octobre 2020 / 1h 27min / Comédie
De Albert Dupontel
Avec Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié

La conclusion de la saga Skywalker. De nouvelles légendes vont naître dans cette bataille épique pour la liberté.

Contrairement à beaucoup de "haters" j'étais jusqu'à présent indulgent à l'égard de cette nouvelle trilogie. L'épisode VII sentait déjà la naphtaline, mais il y avait une bonne part de nostalgie à retrouver l'ambiance qu'on avait quitté en 1983. L'épisode VIII était bancal, mais le réalisateur tentait au moins des choses nouvelles. Cette trilogie se termine malheureusement par le pire des épisodes et ce que je cherchais à défendre vainement n'est désormais plus défendable. On retrouve Disney dans le pire de ses visages. L'intrigue est risible. On va chercher des personnages du passé qui ne servent strictement à rien. On ajoute des alter-ego à Finn et Poe dont on se demande encore l'utilité. Les ficelles scénaristiques et autres rebondissements qui surviennent comme par magie sont honteuses. De toute évidence, le réalisateur n'avait rien à raconter. Quand on voit combien les épisodes sont incohérents les uns avec les autres, on ne peut que se lamenter que Disney ait lancé une trilogie sans avoir la moindre idée de ce qu'elle allait raconter dans celle-ci. Si Disney n'est pas capable de se rendre compte de cela, ce sera le dernier Star Wars que j'irai voir en salle.

Oh le gros nanar ! Comme souvent pour un premier opus, le film s'attache d'abord à expliquer les origines mythologiques de Wonder woman, l'amazone. Malheureusement c'était déjà très moyen en bande dessinée, ça l'est encore plus au cinéma. Le mélange entre le film de super-héros et la mythologie était plus heureux dans le premier Thor. Ici, on serre les dents en espérant que la suite aille mieux. 

Mais le pire arrive lorsque se pointent Chris Pine (que je n'apprécie guère) et la Grande Guerre. Le scénariste devant être un peu sexiste sur les bords (je parie que c'est un homme ... [recherche google] ah bah non raté, alors là je ne comprends pas ...), l'héroine passe souvent pour une cruche quand elle découvre le monde moderne façon Les visiteurs (oh, un bébé ... oh un tourniquet ... oh une robe, oh faut se prendre la main, oh des blessés de guerre et des civiles innocents, j'en passe et des meilleurs ...). L'amourette entre les deux acteurs est particulièrement niaise. A part l'empoisonneuse (personnage le plus réussi du film), les méchants ne sont pas mieux lotis. Même la morale est d'une grande naïveté : si l'humanité est mauvaise, seul l'amour peut la sauver (mais oui, bien sûr). 

Il reste donc l'action, mais même là, il n'y a rien de vraiment exaltant, les pouvoirs de notre héroine n'étant guère convaincants. Bon à sa décharge, et contrairement à Suicide Squad, il y a tout de même ici un semblant d'histoire. Mais cela reste un gros nanar sexiste.

Man of Steel ne présente pas un Super-man qui découvre progressivement des pouvoirs, façon Spider-Man. Au contraire, le film prend le parti de nous plonger dès l'intro sur Krypton. De fait, cela n'aide pas à s'attacher aux personnages, on a davantage l'impression d'être à un bal costumé, façon Star Trek. Le film semble être d'un autre temps. 

Malheureusement, passée l'intro, l'histoire sur notre bonne vieille terre n'est pas mieux racontée. La narration est barbante, avec des tonnes d’emphase au mépris de l'émotion, des messages trop appuyés et des personnages creux, stéréotypés et sans âme (notamment une Lois Lane insipide). Les justifications scénaristiques sont peu convaincantes (le S de Super-Man qui n'en serait pas un, les interventions d'un Russel Crowe censé être décédé, le sacrifice du père adoptif pour son chien, le casque des méchants comme talon d'Achille, ou encore la machine à gravitation et sa manière de la détruire, tout parait risible). A la rigueur, seule la méchante dadame, clone de Trinity, émerge légèrement. Mais c'est le déchainement cataclysmique d'explosion qu'on retiendra, le meilleur cache-misère étant de faire le plus de bruit possible. Dans ce domaine là, le film excelle.

En résumé, quand on est sur Krypton, cela passe pour un mauvais film de SF, et quand on est sur la Terre, on vire dans le film catastrophe à grande échelle. Le film cumule donc à la fois les défauts des films de SF bas de gamme et des films catastrophe comme on en voit tant (2012, Le jour d'après, ...). De plus, c'est assez mal filmé, des couleurs ternes, et un caméra tremblotante.

Faut-il en rajouter encore ? Juste que Zach Snyder n'est pas un cinéaste, et que je suis peut-être toujours le seul à croire que le scénariste de la dernière trilogie Batman/Christian Bale ne vaut pas un clou, pour preuve ce Super-Man.

N'hésitant pas à se moquer d'autres navets, Ted est avant tout un film d'une vulgarité insupportable, qui ne nous fait esquisser aucun sourire et dont les nombreuses références ne parleront pas à tout le monde. Difficile d’enchaîner par des scènes "romantiques" après tant de vulgarité.

Dix ans après Mission Cléopatre, Chabat retente le coup avec le Marsupilami. Sauf qu'ici, cela fonctionne moins bien. Effets qui ne surprennent plus, blagues moins drôles, scènes trop prévisibles et mal montées, cela ne pourra plaire qu'aux enfants, alors que l'objectif était probablement de séduire un public plus large.

Véritable fourre-tout s'inspirant d'Avatar, Cowboy et envahisseurs ou encore Prince of Persia, John Carter est un vrai ratage. Les deux protagonistes manquent cruellement de charisme, et les nombreux personnages secondaires ne servent à rien.

Ne renonçant pas à sa réalisation dogmatique (enlaidir son film pour son seul plaisir), Lars Von Trier nous horripile pendant l'essentiel de son film. Si Melancholia gagne en intérêt en toute fin dans sa description de la fin des temps, l'impression d'ensemble est déplorable.