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La conclusion de la saga Skywalker. De nouvelles légendes vont naître dans cette bataille épique pour la liberté.

Contrairement à beaucoup de "haters" j'étais jusqu'à présent indulgent à l'égard de cette nouvelle trilogie. L'épisode VII sentait déjà la naphtaline, mais il y avait une bonne part de nostalgie à retrouver l'ambiance qu'on avait quitté en 1983. L'épisode VIII était bancal, mais le réalisateur tentait au moins des choses nouvelles. Cette trilogie se termine malheureusement par le pire des épisodes et ce que je cherchais à défendre vainement n'est désormais plus défendable. On retrouve Disney dans le pire de ses visages. L'intrigue est risible. On va chercher des personnages du passé qui ne servent strictement à rien. On ajoute des alter-ego à Finn et Poe dont on se demande encore l'utilité. Les ficelles scénaristiques et autres rebondissements qui surviennent comme par magie sont honteuses. De toute évidence, le réalisateur n'avait rien à raconter. Quand on voit combien les épisodes sont incohérents les uns avec les autres, on ne peut que se lamenter que Disney ait lancé une trilogie sans avoir la moindre idée de ce qu'elle allait raconter dans celle-ci. Si Disney n'est pas capable de se rendre compte de cela, ce sera le dernier Star Wars que j'irai voir en salle.

C'est le soir de Noël. Les parisiens les plus chanceux se préparent à déballer leurs cadeaux en famille. D'autres regardent la télévision seuls chez eux. D'autres encore, comme Serge, travaillent. Serge est le seul SOS-Médecin de garde ce soir-là. Ses collègues se sont tous défilés. De toute façon il n'a plus son mot à dire car il a pris trop de libertés avec l'exercice de la médecine, et la radiation lui pend au nez. Les visites s'enchaînent et Serge essaye de suivre le rythme, de mauvaise grâce, quand tombe l'adresse de sa prochaine consultation. C'est celle de Rose, une relation de famille, qui l'appelle à l'aide. Il arrive sur les lieux en même temps qu'un livreur Uber Eats, Malek, lui aussi de service ce soir-là...

La comédie est sans prétentieux et vite oubliée mais se laisse voir avec plaisir, pourvu qu'on ne soit pas soi-même docteur ! On n'y croit pas vraiment mais le binôme reste sympathique.

Suite à un énorme malentendu, deux amis d’enfance, chacun persuadé que l’autre n’a plus que quelques mois à vivre, décident de tout plaquer pour rattraper le temps perdu.

Voila pourquoi j'aime le cinéma. Parce qu'on peut, en moins de 2 heures, passer d'une émotion à l'autre, du rire aux larmes. Le quiproquo tient par un mince petit fil, mais le charme agit complètement, pour peu qu'on soit fan de Luchini, ce qui est mon cas.

New York dans les années 1950. Lionel Essrog, détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette, enquête sur le meurtre de son mentor et unique ami Frank Minna. Grâce aux rares indices en sa possession et à son esprit obsessionnel, il découvre des secrets dont la révélation pourrait avoir des conséquences sur la ville de New York… Des clubs de jazz de Harlem aux taudis de Brooklyn, jusqu'aux quartiers chics de Manhattan, Lionel devra affronter l'homme le plus redoutable de la ville pour sauver l'honneur de son ami disparu. Et peut-être aussi la femme qui lui assurera son salut…

Edward Norton signe un polar comme on n'en fait plus.  L'ambiance feutrée du New-York des années 50 sied à merveille au film de détective privé. L'ambiance est d'ailleurs davantage mise en avant que l'intrigue, le réalisateur n'hésitant pas à s'attarder sur un morceau de jazz par exemple. On est happé par ce film qui constitue pour moi une oeuvre référence dans le genre.

Célèbre auteur de polars, Harlan Thrombey est retrouvé mort dans sa somptueuse propriété, le soir de ses 85 ans. L’esprit affûté et la mine débonnaire, le détective Benoit Blanc est alors engagé par un commanditaire anonyme afin d’élucider l’affaire. Mais entre la famille d’Harlan qui s'entre-déchire et son personnel qui lui reste dévoué, Blanc plonge dans les méandres d’une enquête mouvementée, mêlant mensonges et fausses pistes, où les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné jusqu'à la toute dernière minute.

Cela fait bien longtemps que je n'avais pas vu un "whodunit" au cinéma. Ce n'est pas sans rappeler ma jeunesse, lorsque je dévorais les Hercule Poirot d'Agatha Christie. Si le genre manque de dynamisme sur grand écran, le réalisateur de Star Wars 8 s'en sort très bien. Daniel Craig excelle en détective cabotin et l'humour qu'apporte la jeune fille qui ne sait pas mentir dépoussière le genre.

Camille, 12 ans, passionnée de cirque, est l’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, ses parents intègrent une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité dans laquelle ils s’investissent pleinement. La jeune fille doit accepter un mode de vie qui remet en question ses envies et ses propres tourments. Peu à peu, l’embrigadement devient sectaire. Camille va devoir se battre pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et sœurs.

Franche réussite pour ce premier long métrage de Sarah Suco. Camille, notre jeune héroïne, est épatante de courage et de lucidité. Jean-Pierre Darroussin est confondant en gourou sectaire, on s'y croirait : toute la perversité de son personnage ressort de sa gentillesse protectrice. Bien entendu, dis comme ça on ne s'imagine pas se laisser berner par l'emprise d'une secte. Mais le film amène quelques clefs qui, je l'espère, feront que certains ne se feront plus avoir.

Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg, intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil, dans le 93. Il va faire la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux "Bacqueux" d’expérience. Il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes...

Encore un film que je ne comptais pas voir. Déjà pour son titre, emprunter le titre de l'oeuvre d'Hugo, sacrilège, mais surtout à cause de sa bande annonce, qui donnait l'impression d'être à charge contre la police, sans nuance. Mais le film n'est pas du tout ça, il ne condamne pas, il ne juge pas. Surtout il frappe les esprits, c'est un vrai coup de poing qu'on se prend à la figure. Pas de jugement, juste un constat des banlieues, qui se conclue par la meilleure conclusion. Excellent.

Basé sur une histoire vraie, le film suit une équipe d'excentriques ingénieurs américains menés par le visionnaire Carroll Shelby et son pilote britannique Ken Miles, qui sont envoyés par Henry Ford II pour construire à partir de rien une nouvelle automobile qui doit détrôner la Ferrari à la compétition du Mans de 1966.

Ne passons pas par quatre chemins, ce film n'est pas hyper réaliste. On n'a jamais l'impression qu'on assiste à une course d'endurance. Les roues des voitures se touchent, les pilotes se regardent avec insistance quand il se doublent côte à côte, Ken Miles prend le temps de remettre en place ses lunettes de soleil en pleine course, les voitures s'entrechoquent de partout et volent en l'air de manière spectaculaire, et le travail d'équipe est peu mis en valeur. Quant au dénouement de la course, un pilote victime d'une telle injustice, cela ne laisserait pas le public indifférent. Mais d'un autre coté, cela reste du cinéma et non un documentaire et je pardonne aisément le côté hollywoodien car la réalité ne serait peut-être pas aussi cinégénique. Le Mans 66 est à comparer aux autres films automobiles et dans ce domaine, je le trouve excellent.  Les acteurs y sont très bons (mention particulière à Christian Bale que j'ai trouvé remarquable), les images spectaculaires et l'histoire touchante. Bref j'ai pris mon pied, peu importe les nombreux petits défauts de réalisme. Après tout, on ne reproche pas à Pixar d'avoir fait parler des voitures dans Cars ...

Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour...

J'ai bien eu du mal à entrer dans ce film, peut-être que je m'attendais à tort à une comédie romantique. L'idée en soi est originale, on est pas loin de la série Westworld sauf qu'il s'agit ici de revivre de bons moments du passé. On retrouve comme dans M. et Mme Adelman le gout du réalisateur pour des projets un peu trop ambitieux, si bien qu'on ne sait pu trop s'il faut se réjouir de prendre plaisir à revivre artificiellement son passé. Par ailleurs, j'ai été particulièrement irrité par la critique sans finesse, un brin réac, du monde moderne (smartphones et autres réseaux sociaux). Pourtant, le réalisateur finit par nous embarquer par l'émotion qu'il insuffle à son film. Et je ne parle pas des acteurs, tous talentueux dans ce film.