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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #J'aime
Petit paysan

Si le film pourrait presque s'apparenter à un documentaire, il s'agit bien d'un thriller agricole sur un sujet s'inspirant de la vache folle. L'univers agricole est plutôt bien retranscrit, le réalisateur étant lui-même un fils d'agriculteur de ma région, rurale en tout point. Curieusement, il y a débat dans ce domaine, car beaucoup d'agriculteurs ont justement  eu une réaction épidermique contre ce film qu'ils jugent totalement irréaliste (pour citer leurs arguments : un petit agriculteur possédant un camion grand luxe, soudoyant la gendarmerie en offrant de la viande, volant allégrement la vache d'un collègue, enlevant en toute facilité la boucle d'oreille d'identification d'une vache, c'est du n'importe quoi. Et la grande solitude de l'agriculteur et son attachement prononcé à ses vaches, c'est exagéré, surtout pour un jeune agriculteur qui vit davantage dans son époque de nos jours !). C'est un peu la même réaction épidermique que lorsque je regarde "Moi, Daniel Blake". Je suppose que c'est le risque lorsqu'on se veut un temps soi peu réalisme et qu'on n'y est pas totalement, cela heurte ceux qui vivent ce métier. Toujours est-il que j'ai adoré ce film dépaysant (sans jeu de mot). Swann Arlaud y est excellent, il fait parfaitement ressentir ses états d'âme et nous fait réfléchir.

 

Un film de , avec Swann Arlaud, Sara Giraudeau
Genre : Drame - Durée : 1H30 mn

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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #Pas terrible !
Seven sisters

L'idée de départ était plutôt originale : la terre est surpeuplée, la politique est donc celle de l'enfant unique. 7 sœurs cachent leur existence en ne se faisant passer que pour une seule. Le thriller commence d'ailleurs sur de bons auspices. Si ce thriller n'a pas su obtenir mon adhésion, c'est à cause de la personnalité de ces sept sœurs, toutes jouées par Noomey Rapace. Pour rendre crédible ces sœurs, le réalisateur a décidé de leur donner des looks et personnalités bien différenciées. A pousser trop le trait, la personnalité de chacune des sœurs est trop caricaturale. Et l'on ne comprend pas pourquoi une sœur se teint les cheveux volontairement en blond si elle sait que sa survie dépend du fait qu'on puisse croire qu'il s'agit de la seule et même personne. Dommage que ce soit bancal, car le thriller est prenant à certains égards.

 

Genres : Action, Thriller, Science-Fiction - Durée : 2H03 mn

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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #Pourquoi pas
Atomic Blonde

Vendu comme un Jason Bourne au féminin, Atomic Blonde a pour lui une qualité incontestable : il conserve une personnalité propre en s'encrant dans les années 80, à coup de musique tonitruante et de typographie façon graffiti. C'est un film d'espionnage, mais plus bourrin et violent que Jason Bourne, moins réaliste aussi par le fait.

Côté action c'est gore à souhait (chacun appréciera ou non), mais pour moi c'est côté espionnage que ça ne prend pas. Jamais on ne vibre pour le sort de Charlize Theron. Le fait de raconter l'histoire à travers un debriefing nous empêche d'avoir de l'empathie pour l'héroïne, glaciale à souhait. On a l'impression que chaque retour au debriefing  est une manière de justifier la juxtaposition de scènes d'action à la John Wick sans continuité. Il y a bien sûr son lot de rebondissements mais ces rebondissements attendus ne nous font guère frémir, avec notamment une fin qui tire en longueur. Bref, ça se veut un film d'espionnage mais c'est surtout un film bourrin pour les amateurs de sang et grosses bastonnades, pour le coup efficaces.

 

 

Titre original : ATOMIC BLONDE
Genre : Action - Durée : 1H55 mn

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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #J'aime
La planète des singes - Suprématie

La planète des singes, c'est un univers qui a marqué mon enfance. Le film de 1968 avec Charlton Heston n'est plus regardable aujourd'hui (trop mal vieilli), mais a marqué mon esprit à tout jamais. C'est dire si le désappointement fut grand avec le remake de Tim Burton. Dix ans après Tim Burton, Rupert Wyatt a initié une prélogie avec un succès critique, sans rencontrer pour autant ma complète adhésion (mais c'était déjà mieux que Tim Burton). Contre toute attente, le deuxième épisode, réalisé par Matt Reeves, le réalisateur de Cloverfield, m'avait franchement emballé. On y retrouvait cette réflexion sur l'espèce humaine, réflexion qui parait inévitable quand on adapte l'oeuvre de Pierre Boule.

Dans ce troisième et dernier épisode de la prélogie, qui crée des ponts avec le film de 1968, c'est à nouveau Matt Reeves aux manettes, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il fait encore mieux que dans l'épisode précédant. Toute forme de manichéisme étant prohibé en adaptant la Planète des Singes, le film s'en sort à merveille et fait réfléchir. C'est assez rare d'avoir un blockbuster avec un minimum de profondeur. On s'attache réellement aux singes et leur histoire nous touche. Le réalisateur prend son temps pour raconter son histoire, et laisse ainsi vivre ses personnages. Et, surprise, malgré la noirceur du propos, cet épisode nous livre quelques scènes drôles et fort bienvenues pour alléger le propos sans le polluer.

Bien sûr, le film n'est pas parfait. Quelques larmes sont en trop, il n'y avait pas besoin de ça pour comprendre, les regards des singes étant extraordinairement expressifs. Il y a également cette avalanche finale qui semble expédier trop rapidement le sort de l'humanité. Le choix du virus pour expliquer pourquoi les hommes perdent le langage dans le film de 1968 n'est pas très subtile non plus, quand on y repense. Enfin, même si le film n'est pas manichéen, l'espèce humaine a souvent le mauvais rôle alors qu'on aurait aimé que le réalisateur aille jusqu'au bout de cette logique non manichéenne. Mais il a bien d'autres facilités qui sont adroitement évitées. Et c'est faire la fine bouche face à un blockbuster captivant de bout en bout.

 

Genres : AventureScience-FictionAction - Durée : 2H20 mn

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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #Pourquoi pas
Crash Test Aglae

Je suis allé voir ce film car un de mes amis était figurant dans le film. A part ce point de détail, je ne savais guère où j'allais. Et bien c'est en fait en road movie assez sympathique, qui vaut surtout pour ses trois personnages féminins, et notamment pour cette Aglae a l'air boudeur. On regrette un peu que le parcours soit vain, mais n'est-ce pas le parcours qui compte plutôt que la destination ?

 

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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #Pourquoi pas
Valerian

Il y avait un peu de hype à retrouver Luc Besson qu'on avait perdu depuis le cinquième élément, même après une critique américaine acerbe. 

Balayons tout de suite cette histoire de scénario supposé être le point faible du film. Personnellement, j'ai trouvé tout cela d'un niveau assez proche de ce qui se fait dans les grosses productions américaines (c'est à dire pas fameux quand même, mais regardable), à croire que la critique française est moins tolérante envers son propre cinéma.

Question effet spéciaux, je suis plus mitigé : l'univers est très coloré (comme pour le cinquième élément), pourquoi pas, mais ça fait trop image de synthèse, ça sent le fond vert à plein nez, façon La Menace fantôme. On a surtout l'impression que ça repompe beaucoup d'idées ailleurs, mais avec moins de brio (ok, la BD Valerian est plus ancienne que bien des films, mais le film, lui, se doit de digérer et de transcender tous les films de SF déjà produits jusque là). On pense notamment à un sous-Avatar mixé avec le bestiaire de Starwars. La seule scène qui sort du lot est celle du marché virtuel dans le désert.

Enfin, Valerian et Laureline sont interprétés par des acteurs jeunes et un peu trop inexpressifs. Ça change des personnages Marvel bien trop calibrés, mais DeHaan et Delevingne n'apportent pas la profondeur nécessaire aux personnages.

Allez, on a passé un moment divertissant quand même.

 

Genre : Science-Fiction - Durée : 2H16 mn

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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #J'aime
Dunkerque

Pour ce moment d'histoire, Nolan a décidé de ne pas vraiment raconter les évènements ou le contexte (on ne verra d'ailleurs jamais d'allemands) mais la survie par la fuite à travers trois histoires singulières. Il y sera souvent question de naufrage (Titanic n'est pas bien loin dans nos esprits), et le moins que l'on puisse dire c'est qu'on est embarqué.

La puissance visuelle de l'oeuvre de Nolan est particulièrement évocatrice, soutenue par une bande son prenante. Le parti pris de raconter trois histoires en simultané, mais sur une durée différente (la plage de Dunkerque sur une semaine, le bateau d'un civil britannique parti sauver ses compatriotes sur une journée, et des spitfires venant soutenir l'évacuation sur une heure) est assez audacieux, quoique portant parfois à confusion. 

On pourra toujours noter quelques défauts, des dogfights parfois à l'arrêt (mais pourquoi ne tire-t'il pas ?) et surtout une exagération dans l'héroïsme et le patriotisme (applaudissements exagérés lorsque les bateaux civils arrivent sur les côtes françaises, l'avion en panne qui sauve la plage de Dunkerque).

Une intense séance du cinéma.

 

Un film de Christopher Nolan avec Tom Hardy, Mark Rylance, Kenneth Branagh
Titre original : DUNKIRK
Genres : Drame, Action, Historique - Durée : 1H46 mn

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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #J'aime
Baby Driver

Baby Driver, c'est un peu en quelque sorte le pendant fun de Drive. Ansel Elgort, éternel visage d'adolescent déjà vu dans Nos étoiles contraires ou Divergente, remplace Ryan Gosling dans le rôle du conducteur. Pour le reste, le traitement est diamétralement opposé. La bande son rythme littéralement l'action, des essuie-glaces aux coups de feu et les courses poursuites en jettent plein les yeux, quoique moins classieuses que celles de Drive. Il n'y a pas la noirceur que je recherche dans ce genre de film, mais j'avoue ne pas avoir boudé mon plaisir. Entre quelques répliques biens senties et les courses poursuites réussies, j'y ai trouvé mon compte.

 

Un film d'Edgar Wright, avec Ansel Elgort, Lily James, Jamie Foxx
Titre original : BABY DRIVER
Genres : Policier, Action - Durée : 1H53 mn

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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #Pourquoi pas
Ozzy, la grande évasion

Pas grand chose à dire sur ce dessin animé vu avec mes petites nièces. Le sujet du film est dans le titre : il va falloir s'échapper d'une prison pour chien. Le dessin animé va donc reprendre les codes des films d'évasion à la sauce "chien" L'histoire n'est pas très originale mais sans prétention. Curieusement, je l'ai même préféré à Comme des bêtes. A voir juste pour faire plaisir aux enfants qui y verront un bon film d'aventure.

 

Un film de 
Titre original : OZZY
Genre : Animation - Durée : 1H30 mn

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Publié le par Jocelyn
Publié dans : #J'aime
Loue-moi !

L'idée de départ est du déjà vu (on pense notamment à l'arnacoeur, ou même à alibi.com plus récemment), mais cette comédie romantique est divertissante et permet de retrouver une Déborah François toujours aussi rafraichissante.

 

Un film de Coline Assous et Virginie Schwartz avec Deborah François, Alison Wheeler et Charlotte De Turckheim.
Titre original : LOUE-MOI !
Genre : Comedie - Durée : 1H28 mn

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