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L'idée de départ est du déjà vu (on pense notamment à l'arnacoeur, ou même à alibi.com plus récemment), mais cette comédie romantique est divertissante et permet de retrouver une Déborah François toujours aussi rafraichissante.

Après les vignobles avec Klapisch, c'est un autre monde qui nous est offert par Pierre Jolivet, celui des hommes du feu. La fabuleuse Emilie Dequenne y est pour beaucoup dans ce film très plaisant qui nous fait vivre le quotidien des pompiers. Il y a peut-être une portée un peu trop documentaire, car le réalisateur n'a enrichi le film que d'une histoire minimaliste mais le charme agit. Après avoir voulu être viticulteur grâce à Klapisch, je veux désormais être pompier !

Dans un contexte tendu, le film rire ose rire avec une légèreté assumée de thèmes polémiques, notamment le port du voile intégral. C'est un peu caricatural (on a du mal à croire en William Lebghil (lui, converti à l'intégrisme ? voyons ...) mais on rit beaucoup et c'est plus subtile qu'il n'y parait, chacun en prenant pour son grade.

Plongée dans les vignobles avec Cédric Klapisch. Il n'y a pas à dire, ce réalisateur a du talent. J'adore cette douce mélancolie qu'il distille dans ses films. Outre le dépaysement que nous offre cette plongée viticole, Klapisch nous livre une très jolie tranche de vie, avec trois acteurs vraiment attachants. Et les images des vignes à travers les saisons sont magnifiques.

Oh le gros nanar ! Comme souvent pour un premier opus, le film s'attache d'abord à expliquer les origines mythologiques de Wonder woman, l'amazone. Malheureusement c'était déjà très moyen en bande dessinée, ça l'est encore plus au cinéma. Le mélange entre le film de super-héros et la mythologie était plus heureux dans le premier Thor. Ici, on serre les dents en espérant que la suite aille mieux. 

Mais le pire arrive lorsque se pointent Chris Pine (que je n'apprécie guère) et la Grande Guerre. Le scénariste devant être un peu sexiste sur les bords (je parie que c'est un homme ... [recherche google] ah bah non raté, alors là je ne comprends pas ...), l'héroine passe souvent pour une cruche quand elle découvre le monde moderne façon Les visiteurs (oh, un bébé ... oh un tourniquet ... oh une robe, oh faut se prendre la main, oh des blessés de guerre et des civiles innocents, j'en passe et des meilleurs ...). L'amourette entre les deux acteurs est particulièrement niaise. A part l'empoisonneuse (personnage le plus réussi du film), les méchants ne sont pas mieux lotis. Même la morale est d'une grande naïveté : si l'humanité est mauvaise, seul l'amour peut la sauver (mais oui, bien sûr). 

Il reste donc l'action, mais même là, il n'y a rien de vraiment exaltant, les pouvoirs de notre héroine n'étant guère convaincants. Bon à sa décharge, et contrairement à Suicide Squad, il y a tout de même ici un semblant d'histoire. Mais cela reste un gros nanar sexiste.

Un peu de déception pour ce film historique ambitieux. On attendait en connaitre davantage sur la personnalité d'Heydrich, fidèle d'Himmler. Mais le portrait qui en est dressé ne répond à aucune question et est surtout prétexte à des effets de styles cinématographiques peu concluants. Je n'ai pas du tout aimé la façon de filmer trop m'as tu vu, avec caméra qui marche avec les acteurs, au risque de nous donner la nausée. A croire que le réalisateur ne croyait pas trop à sa biographie d'Heydrich, le film bifurque à mi-chemin pour raconter l'histoire de résistants tchèques dont l'histoire est finalement plus intéressante que le fade portrait d'Heydrich ou celui de sa femme. On vibre alors pour le devenir de ces résistants.

Conspiracy (Unlocked pour le titre original, faudra m'expliquer pourquoi changer le titre original par un autre titre anglais ...) est une sorte de Jason Bourne au féminin. Une once de thriller d'espionnage plutôt captivant et une bonne part d'action en font un spectacle divertissant. On pourra tiquer sur Orlando Bloom (acteur rarement convaincant) ou sur les raisons qui motive le méchant de l'histoire, cela reste un bon film de genre qui se reverra probablement avec plaisir.

Pour son premier long métrage, le réalisateur s'est apparemment inspiré de son parcours personnel pour délivrer un très beau portrait réaliste d'un enfant qui a tout pour réussir mais qui devient un "enfant de la DDASS" comme on disait à mon époque. Portrait d'un enfant certes mais portrait pluriel, puisque ce sont tous ces enfants de la DDASS que l'on découvre On s'attache vraiment à tous les membres de ce foyer de l'aide sociale à l'enfance, qu'ils soient loubard, rappeur ou travailler studieux. C'est un film salutaire qui nous fait voir ces adolescents sous un autre regard. Yolande Moreau est dans un rôle qui lui va parfaitement, accueillant avec bienveillance ces jeunes ados.

Je n'étais pas un grand fan du premier volet, et j'étais bien le seul. Trop de déconnade, une histoire trop confuse ou pas assez palpitante. Pour ce 2me volume, la recette est la même. Le plat est donc tout autant indigeste pour moi. Il y a même quelques longueurs supplémentaires. Et je trouve toujours les maquillages aussi mal faits, notamment pour Yondu, Drax et surtout Gamora.

Ce film vaut surtout pour la musique de Djnago Reinhardt. Et le film laisse la part belle à la musique, c'est un vrai plaisir de voir les musiciens jouer avec virtuose. Je suis également fan de Reda Kateb, qui sait faire passer des émotions simplement. Pour le reste, l'histoire est assez prenante mais convenue. Surtout le dénouement est un peu rapide, nous laissant sur notre faim.